La réforme des retraites votée par le 18 décembre 2013 au Parlement a été validée par le Conseil Constitutionnel le 16 janvier.
Cette réforme va entraîner un allongement de la durée de cotisation dans les secteurs privé et public à 43 ans à l’horizon 2035. Hormis cet allongement de la durée de cotisation, le financement sera assuré par une hausse générale de 0,3 point en quatre ans des cotisations salariales et patronales.
Les retraités seront également mis à contribution puisque leurs pensions ne seront revalorisées qu'au 1er octobre, contre le 1er avril habituellement et les majorations de pension des retraités ayant eu trois enfants ou plus seront soumises à l’impôt.
Des dispositions spécifiques sont prises pour les "petites retraites" : les bénéficiaires du minimum vieillesse auront une double revalorisation, au 1er avril et au 1er octobre et l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé sera augmentée de 50 € pour les retraites inférieures à 967 €,
A partir de 2015 un compte personnel de prévention de la pénibilité est institué. Il permettra, pour ses bénéficiaires, d'obtenir une réduction de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein.
Les régimes spéciaux tout comme l’âge légal fixé à 62 ans restent inchangés.
Ces mesures seront-elles suffisantes ?
Toutes les mesures devraient combler le déficit du régime général à l'horizon 2020, sous réserve d'une amélioration sensible du taux de chômage.. Mais selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), tous régimes confondus, le déficit global persistera à un niveau élevé.
La nécessité d'une réforme globale du système de retraite reste donc plus que jamais d'actualité : l'instauration d'un régime unique et applicable à tous, la retraite universelle, telle que défendue par la FNAROPA et la Confédération Française des Retraités (CFR),